Que retenir des débuts de Murat Yakin à la tête de la Nati ?
Auteur: Ireneo Calabrese|
Pour ses premiers pas à la tête de l’équipe de Suisse, Murat Yakin s’est retrouvé directement au cœur de l’action avec trois matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde.
A l’issue de ces deux semaines, le sélectionneur peut être satisfait de son travail : une victoire (2-1) contre la Grèce, un nul (0-0) contre l’Italie championne d’Europe et un nul moins glorieux (0-0) contre l’Irlande du Nord. Il est l’heure de dresser un premier bilan sur les intentions de jeu de l’ancien défenseur central.
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Entre rupture et continuité
A l’annonce de la liste des 27 joueurs retenus pour les matchs qualificatifs de septembre, Murat Yakin a manifesté d’emblée son envie de s’inscrire dans la continuité. Le sélectionneur n’a intégré qu’un néophyte dans sa liste, à savoir Cédric Zesiger. Celui-ci est notamment récompensé pour son bon début de saison avec les Young Boys.
Sinon, on retrouve la plupart des joueurs qui étaient appelés sous le mandat de Vladimir Petkovic. Par rapport à l’Euro, seuls Bečir Omeragić et Edimilson Fernandes manquent à l’appel. Il faut dire que Murat Yakin a tout intérêt à s’appuyer sur une équipe qui a fait forte impression cet été, avec notamment l’élimination de la France championne du monde.
Seul changement par rapport à son prédécesseur, le nouveau sélectionneur a décidé de repasser sur une défense à quatre, en adaptant l’animation et le système en fonction de l’adversaire.
Une réelle assise défensive
En encaissant un seul but en trois matchs, la Suisse de Murat Yakin a donné le ton : l’organisation défensive sera au cœur des préoccupations. Face à l’Italie, le nouveau sélectionneur a préparé un plan pour contrecarrer les velléités offensives du récent champion d’Europe.
Ainsi, la Nati a évolué en 4-1-4-1 pour se calquer sur l’adversaire et lui fermer l’axe. Ancien défenseur de métier, il n’y a rien de surprenant à voir Murat Yakin apporter toute son expérience à ce secteur en particulier. Ce schéma est d’ailleurs voué à se reproduire contre les grandes équipes.
En attendant, la chance a également été au rendez-vous puisque Yann Sommer s’est montré impérial dans les cages, avec notamment un arrêt sur le penalty de Jorginho. Face à la Grèce et à l’Irlande du Nord, la Suisse a joué de façon plus offensive, prouvant les capacités d’adaptation de son nouveau sélectionneur.
Un secteur offensif en chantier
C’est dans ce domaine que la mission de Murat Yakin s’annonce plus compliquée. Devant composer avec des attaquants en manque de temps de jeu dans leurs clubs respectifs, le sélectionneur a cherché des solutions durant ces trois matchs, sans pour autant que la Suisse se montre véritablement dangereuse.
Pour preuve, la Nati n’a inscrit que deux buts, contre la Grèce. Si le score nul et vierge contre l’Italie n’a rien d’inquiétant, celui obtenu contre l’Irlande du Nord l’est un peu plus, surtout avec un tel potentiel offensif.
Le manque de mouvement et de capacité à déstabiliser le bloc adverse peut néanmoins s’expliquer par l'absence de certains joueurs (Shaqiri, Embolo, Xhaka). Un motif d’espoir pour Murat Yakin ? Réponse en octobre avec la suite des éliminatoires, avec au programme l’Irlande du Nord et la Lituanie.
Ireneo Calabrese
Ireneo Calabrese, votre expert en paris sportifs et la force stratégique derrière PronostiquerEnSuisse.com. À 42 ans, ce Lausannois d'origine combine une expertise financière avec une réelle passion pour le sport et les chiffres. Diplômé de l'une des plus prestigieuses écoles de commerce de la Suisse, HEC Lausanne, Ireneo a apporté son savoir-faire en économie et en statistiques dans le monde du conseil financier sportif avant de se consacrer pleinement à l'analyse des paris sportifs.